Épisode #41 : "Wicked : Partie II" - Un retour à Oz… plus épique que jamais.

Des notes d'épisodes

Dans Wicked : Partie II, l’amitié entre Elphaba et Glinda est mise à l’épreuve dans un monde où les frontières entre Bien et Mal s’effacent. Les enjeux montent et le destin des deux amies se joue dans un dénouement épique.
Nos hosts, Joe Hume, Marie Palot et Terry LTAM vous livrent leurs impressions sur ce film événement : une conclusion bouleversante, des décors spectaculaires, des sous-texte profonds et un casting iconique porté par Cynthia Erivo et Ariana Grande, entourées de Michelle Yeoh, Jeff Goldblum et Jonathan Bailey.
Préparez-vous à vivre une aventure fantastique où la magie et l’émotion règnent. Wicked : Partie II, actuellement au cinéma.

Afficher la transcription

00:00:03: Voilà le plan.

00:00:13: Je sais pas de plan.

00:00:14: Moi, j'en ai

00:00:14: un.

00:00:15: Oh,

00:00:15: sois loin.

00:00:16: T'es pas au courant ?

00:00:18: Je suis la méchante sorcière de l'Ouest.

00:00:20: Il est très exactement sept heures et six minutes.

00:00:23: Il vous reste donc huit heures, cinquante-quatre minutes pour méditer sur vos fautes.

00:00:28: Pas de questions

00:00:29: ?

00:00:29: C'est la fin

00:00:35: du cinéma.

00:00:42: Je crois que le cinéma

00:00:46: existe

00:00:54: toujours.

00:00:56: Oz, soit loué, bonjour à toutes et à tous, j'espère que vous allez bien, j'espère que vous êtes confortablement installé dans le bien-être de vous-mêmes, parce que c'est important, bienvenue dans le BCC, le Breakfast Ciné Club.

00:01:06: On retourne à Oz pour parler de Weekend Party II, la fin du diptyque réalisé par John M. Shoe avec Ariana Grande, Cynthia Erivo, Michelle Yeo, Jeff Galboom et un casting sac et toile.

00:01:21: C'est le cours de danse de tout à. l'heure, là, je suis un peu... C'était juste de la folie pure.

00:01:33: Je n'ai jamais entendu autant de bruit dans cette salle.

00:01:35: On va en parler bien évidemment.

00:01:36: On va parler de ce film, de ces enjeux, de ce qu'il raconte sur l'amitié, le pouvoir.

00:01:41: Il survient sur la désillusion et même un peu de politique.

00:01:45: Oui, complètement.

00:01:45: C'est

00:01:46: un très beau programme.

00:01:47: Je suis d'accompagner de John Hume.

00:01:51: C'est pas mal.

00:01:52: C'est pas mal.

00:01:54: Maria Palote.

00:01:55: Maria

00:01:56: Palote.

00:01:57: J'aime bien, j'aime

00:01:58: bien.

00:01:58: J'aime bien, j'aime bien.

00:01:59: Donc voilà, donc j'espère que vous allez bien les copains.

00:02:01: Mais

00:02:01: oui, ça va très bien.

00:02:02: Duquel ?

00:02:03: Vous êtes chaud pour parler, pour parler un petit peu de ce film ?

00:02:04: Hyper chaud.

00:02:05: Très content de parler ce film.

00:02:06: Mais bah qu'est-ce que t'en as pensé?

00:02:07: pour le coup toi un petit peu en trois mots ?

00:02:09: Trois mots ?

00:02:09: Ouais.

00:02:10: Attends, holala, ambitieux, profond et enlevé.

00:02:17: Très bien.

00:02:18: Jonathan Bailey, tout

00:02:20: à fait.

00:02:21: C'est pas mal, c'est le breakfast.

00:02:22: cinéclabon est parti.

00:02:23: Sous-titres réalisés par la communauté d'Amara.org.

00:02:29: Alors un peu plus que trois moments.

00:02:30: Ouais, voilà, je vais... Si j'ose...

00:02:34: Si j'ose

00:02:34: dire, je vais développer mon avis, n'est-ce pas?

00:02:37: ?

00:02:38: Non, moi j'ai passé un très très bon moment devant ce film.

00:02:42: J'ai trouvé que dans l'ensemble, c'était un film très fluide, très libre.

00:02:47: J'ai beaucoup aimé Wicked, première partie, partie un.

00:02:51: Mais j'ai trouvé que ce nouveau film, une fois débarrassé du besoin de mettre en place en fait toute l'histoire qui était nécessaire dans le premier opus.

00:02:59: les enjeux, les personnages, tout le cahier des charges qui devait être respecté.

00:03:02: Là j'étais devant un film qui était plus satisfaisant en tout cas pour moi en tant que spectateur, mais qui se présentait comme un aboutissement en fait du premier.

00:03:15: Je trouve que les scènes sont présentées comme des tableaux qui s'enchaînent vraiment bien je trouve, que les personnages sont écrits de manière très directe, plus spontanée, ce qui fait que les chansons quand elles apparaissent semble très en alchimie avec l'ensemble du film.

00:03:32: Et puis au niveau de la direction artistique, le jeu des acteurs, des actrices, du casting, la réalisation de John Hemshaw, et tout le reste on n'est pas dépaysé, on retrouve vraiment les mêmes marqueurs que sur Wicked partien, mais il y a une dimension je trouve plus dramatique à l'ensemble, je pense qu'on va en parler également au travers de vos avis, et si je devais donner une comparaison c'est un peu comme si le film, mais ok les premiers Harry Potter, tu vois, t'en dis que là on est dans quelque chose qui se rapprocherait plus d'une tragédie, mais les l'évolution de la saga Harry Potter, même si c'est sur plus de films, me rappelait un peu cet aspect-là.

00:04:09: Et puis, il y a des éléments qui m'évoquent, effectivement, comme je disais, un cinéma de genre un peu plus adulte, enfin quand je dis plus adulte, attendez, c'est pas exactement ça, mais il y a des transformations corporelles, il y a des scènes qui évoquent un petit peu le cinéma des pouvantes classiques hollywoodien.

00:04:27: Alors ça reste évidemment un film fantastique tout public, mais je trouve qu'il y a des aspects un peu inquiétant, on va dire, un peu comme les films fantastiques qui étaient destinés aux enfants et aux jeunes publics dans les années quatre-vingt, avec de la musique aussi d'ailleurs, je pense à l'accompagnement plus vieux de l'Abirin, avec David Bowie qui était un vrai film musical avec David Bowie qui avait écrit les chansons, mais qui avait un côté un peu inquiétant comme ça, et très palpable aussi dans ses décors.

00:04:53: Et cet aspect plus sombre du film, il coincide avec l'arrivée de la storyline du magicien Dose classique, on en a pas mal parlé.

00:05:00: avec Terry à la sortie de la projection, qu'on connaît avec la maison de Dorothee qui s'écrase sur un personnage.

00:05:06: Je ne vais pas vous spoiler si vous ne connaissez pas.

00:05:08: Et donc sur le tout dernier acte du film, on suit en parallèle la trame narrative de Dorothee, du lion peureux, de l'épouvantail et de l'homme de fer.

00:05:17: Moi, j'avais peur que toute cette narration parallèle, justement, elle arrive un petit peu comme un cheveu sur la soupe.

00:05:22: Mais finalement, c'est très fluide.

00:05:24: Ça se marie

00:05:25: vachement bien.

00:05:26: Oui, tout se marie très, très bien et ça colle.

00:05:30: ça apporte une ampleur supplémentaire à ce dernier acte.

00:05:33: Et puis, parce qu'on sait que la quête de Dorothee, elle est censée l'amener jusqu'à la méchante sorcière de l'Ouest.

00:05:38: Donc on se dit, ah, est-ce qu'ils vont aller jusque-là?

00:05:40: ?

00:05:41: Donc voilà, moi je trouve qu'on a un film de grande ampleur, du vrai grand spectacle qui se fout pas de la gueule de son public et qui a le bon goût également de ne pas s'éterniser.

00:05:50: Donc c'est un vrai succès à mes yeux, voilà.

00:05:53: Alors moi j'ai vu le film au Grand Rex, le soir de l'avant première.

00:05:57: J'étais

00:05:57: là aussi.

00:05:58: C'est incroyable.

00:06:00: Avant même, le début du film s'accriait à un niveau de décibel jamais entendu.

00:06:05: C'est fou, mais

00:06:09: c'est que

00:06:10: moi j'étais dans le perche et j'ai tout entendu.

00:06:11: C'était

00:06:13: vraiment fou parce qu'on a quand même eu des guidelines, moi qui m'avait été un petit peu envoyé en mode.

00:06:18: des personnes du REC, c'est mon dit Terry.

00:06:20: prévoient les boules caisses, ça risque de devenir très fort.

00:06:22: Ils avaient déjà un peu anticipé quand même.

00:06:24: C'était une folie, Ferreuse, au début j'étais un peu en retrait comme une sorte d'observatrice un peu distante du phénomène, alors j'étais habillée en meringue grosse avec des papillons collés sur la face.

00:06:35: C'est une certaine idée de la distance.

00:06:39: J'ai mis des sequins, j'ai mis des paillettes, mais j'étais...

00:06:42: Voilà, j'ai joué les jours.

00:06:43: J'étais en gorge même, mais avec un peu de distance.

00:06:45: Et parce que je me suis dit c'est peut-être la seule avant-première où je pourrais vraiment être moi, et c'est vraiment... l'idée du film aussi, c'est de s'imprélier de ce qu'on a envie d'être, complètement.

00:06:54: Jusqu'à ce que l'homme en fait le plus sexy du monde apparaît sur scène, et là je pense que ça y est, j'étais vraiment

00:06:59: dans l'ambiance, j'ai lourlé,

00:07:02: comme toi je me suis transformé en monstre, mais en fallait pas plus pour plonger dans le monde d'ose, alors j'avais prévu des mouchoirs, évidemment, un chavé que j'allais potentiellement chaler, du délarme de mon corps, ce qui était déjà le cas dans le premier film, et ça n'a pas manqué, j'ai même dû en distribuer à mes voisins.

00:07:18: de solidarité.

00:07:20: Dans le premier volet, il y avait la fameuse séquence Defying Gravity avec Glinda et Alphaba qui nous offra un moment hyper intime, hyper... Oh ouais, dans ce deuxième volet, pardon, c'est pareil, on est dans l'alchimie, on est dans le truc qui m'ont eu totalement.

00:07:36: J'ai hyper hâte de voir le making off, de voir comment ils ont construit ces scènes.

00:07:41: Parce qu'au-delà de la performance de film, il vient aussi, comme tu le disais Joe, boucler la boucle.

00:07:46: Plusieurs fois, je me suis retrouvée bougeée à me dire... Ah d'accord, mais c'est pour ça qu'on avait vu ça, etc.

00:07:50: Donc c'est hyper satisfaisant de ramasser tout ça.

00:07:54: Et je trouve que, effectivement, comme tu le disais, on est dans un film... plus adulte, plus sombre, il est tout public, mais ça m'a, tu vois, ça m'a trigger quelques petits trucs, un peu d'angoisse et tout, j'ai bien aimé être challenge à ce niveau-là.

00:08:05: Il y a plus de sous-texte en fait, j'ai l'impression, c'est-à-dire que ça reste un divertissement familial, mais quand il va en tant qu'adulte et que t'accompagne peut-être un public plus jeune, il y a des choses qui vont te parler, que les plus jeunes vont pas forcément capter, mais qui sont satisfaisants pour un public adulte aussi.

00:08:22: Et puis il y en a plus droit qu'un seul petit ébiseau.

00:08:26: C'était prête pour ça.

00:08:29: Ça a crié très très fort.

00:08:30: Je pense que je n'ai jamais vu une telle ambiance au Grand Rex.

00:08:33: C'était électrique du début à la fin et je pense que tout ce qu'on se dit en fait, c'est que Weekend Partie II, il est vraiment réussi.

00:08:40: C'est un film qui ose être spectaculaire sans jamais être creux.

00:08:44: John M. Shaw a retrouvé ce qu'on aimait déjà dans le premier et il a gagné en naissance.

00:08:48: Les transitions entre les scènes sont fluides.

00:08:51: Il y a donc toute la partie musicale s'intègre naturellement.

00:08:55: au récit et il y a une vraie dynamique émotionnelle à travers tout le film.

00:09:00: donc voilà j'ai aussi vraiment beaucoup aimer cette noirceur qui s'installe peu à peu.

00:09:06: On raconte cette, on est sur un conte, mais il y a des moments un peu flippants, tu vois.

00:09:11: Je suis sensible à ce genre de choses.

00:09:12: Oui, c'est

00:09:12: vrai, oui.

00:09:14: Tu as un seuil de tolérance qui est très basse.

00:09:15: Très, très, très, très basse.

00:09:17: D'accord, mais voilà, des transformations, des

00:09:18: passages un peu... Toi, dès qu'il y a la tête en bois de hausse, tu fais « wouah,

00:09:20: wouah, je suis pas bien, je suis pas bien ».

00:09:22: Alors qu'il y a un moment qui est censé être plutôt cool, et on voit la tête qui arrive, je suis genre « Hey, Otto, arrête de me regarder, je suis pas bien ».

00:09:29: Donc voilà, il y a des passages qui sont... un peu, comme tu le disais, voilà, le film fantastique des années quatre-vingt, et ça fonctionne hyper bien, ça donne du relief dans ce monde, ça donne un petit peu d'âme également à ce monde d'hose.

00:09:43: Le duo, Cynthia Rivoir et Nagrandé, lui, il marche à la perfection, on sent de la complicité, il y a de la douleur, il y a de la fêlure, et ça rend cette histoire d'amitié encore plus forte, encore plus mature et plus profonde finalement.

00:10:10: Breakfast in the club.

00:10:23: C'est

00:10:32: fou parce que je l'ai déjà vu deux fois ce film.

00:10:34: Et là, ce petit extrait, je me suis dit, j'y retourne, j'y retourne.

00:10:38: Du grand spectacle, mais Weekend partie deux reste sincère.

00:10:42: Les personnages, on n'est pas sur le méchant qui doit être méchant.

00:10:45: Au contraire, il y a vraiment de la nuance un petit peu partout et j'ai trouvé ça vraiment ultra intéressant.

00:10:50: On a une vraie fin, c'est pas juste une suite pour faire joli.

00:10:53: C'est un film qui parle de ce que ça coûte de grandir et de choisir son camp et aussi de dire au revoir.

00:11:01: Il a réussi à gérer ça avec un équilibre parfait.

00:11:04: C'est lumineux, tragique, mais toujours plein de cœur.

00:11:07: Il y a un moment qui est franchement... Incroyable, il y a un plan séquence, je pense que vous voyez de quoi je parle, on ne va pas spoiler, mais il se passe quelque chose d'absolument fou, où en fait on a la caméra qui traverse des miroirs sans coupure.

00:11:19: C'est un plan séquence aidé technologiquement, mais qui est d'une fluidité ébouissante.

00:11:23: Évidemment, une

00:11:23: fluidité d'une proeste technique, ça m'a vraiment, vraiment touché, je pense que toutes les personnes qui aiment un petit peu ça, sont aussi un petit peu affectées.

00:11:30: Et je pense que ça m'aime un petit peu comme si ce film, même sur l'aspect technique, va chercher un petit peu la magie qu'on peut retrouver dans le cinéma.

00:11:38: Et donc ça m'a vraiment fait plaisir parce que c'est pas juste un effet de style, ça raconte quelque chose, on entre vraiment dans la tête du personnage et moi c'est vraiment ce genre de choses que j'aime, c'est pour ça que j'aime le cinéma.

00:11:51: Et donc là-dessus, Wicked Party II, il renoue complètement avec ce qu'on avait adoré sur le premier, du old school, du sincère, de l'émerveillement, c'est très très très stylé, Jeff Goldblum.

00:12:04: Ah oui, là il a son moment là.

00:12:06: Il

00:12:06: a un

00:12:06: moment que

00:12:07: j'ai vraiment vraiment vraiment beaucoup aimé.

00:12:09: Ça

00:12:09: sent que Jeff Goldblum, lui, il est chanteur et pianiste de jazz à côté.

00:12:12: Et pendant tout le premier film, je me suis dit, il doit attendre le moment où on va lui donner son.

00:12:16: Mais comme nous, on était

00:12:17: en train

00:12:18: d'attendre, on attendait son moment.

00:12:19: Et là,

00:12:20: il arrive.

00:12:20: et là, je suis tellement content, c'est jasi, c'est élégant et en même temps, c'est très brodoi.

00:12:24: Et donc ça fonctionne, ça marche avec lui, il est hausse.

00:12:28: Voilà, ça fonctionne totalement.

00:12:30: Et d'ailleurs, je précise que je pense... que ce soit primordial, mais ça peut quand même être un petit kiff de se revoir ou de découvrir le film magichin d'ose avant.

00:12:39: Parce que voilà, il y a quand même les deux histoires qui se marient bien, qui se répondent littéralement.

00:12:44: Après

00:12:44: moi je dirais même.

00:12:45: Après.

00:12:47: Parce

00:12:47: que d'avoir le point de vue de la méchante sorcière de l'Ouest entre guillemets et

00:12:51: de,

00:12:52: tu vois, de voir arriver de rotis qu'on ne voit jamais, sans qu'on s'en reparlera plus tard, je trouve que c'est... Il y a un truc hyper mystérieux et de le voir après désir.

00:12:59: Ah d'accord, donc elle c'était sa quête, elle c'était machin.

00:13:02: Je suis

00:13:02: totalement d'accord.

00:13:04: On peut parler un petit peu du casting avec un certain Jonathan Bailey, élu Sexiest Men Alive.

00:13:13: Il

00:13:15: sait bien parce qu'il a été élu Sexiest Men Alive vraiment dans le bon timing par rapport à l'arrivée du film.

00:13:20: Eh

00:13:20: ben moi j'étais là depuis le début

00:13:22: et je l'ai

00:13:23: toujours trouvé sexy.

00:13:24: Écoute on se rappelle quand même qu'un moment tu nous as dit qu'il méritait de finir dans un musée.

00:13:27: Tu l'as dit ici dans cette

00:13:29: pièce.

00:13:29: Donc

00:13:31: exactement comme moi tu avais déjà pressenti.

00:13:33: chotte cette élection.

00:13:35: Bien sûr, Michel Léo, ça fonctionne super bien.

00:13:38: Jeff Goldblum, ils imposent une classe absolue.

00:13:41: Cynthia et Ariana Grande, c'est autre chose.

00:13:43: Elles ont une intensité qui prend vraiment tout l'écran.

00:13:46: Quand elles sont face à la caméra, tu sens que c'est pas juste une performance, il y a une véritable connexion qui se

00:13:51: ressent.

00:13:51: Ami, qu'elle s'aime quoi.

00:13:52: Elle s'aime et tu le vois même dans les promos, tu le vois un petit peu partout et donc c'est quelque chose qu'on aime voir également au cinéma.

00:13:58: Bref, Weekend Partie II pour moi c'est du grand spectacle, aimer sans perdre.

00:14:02: côté humain.

00:14:03: Donc ça reste quand même assez terre à terre bien qu'on soit dans un monde fantastique où des gens volent.

00:14:08: Mais c'est sincère, c'est élégant et c'est ce que j'attendais de cette vraie fin.

00:14:13: Mais c'est intéressant que tu parles du côté terre-à-terre, parce que moi, un des trucs qui m'a particulièrement marqué dans ce film, dont on avait déjà un premier aperçu dans le premier volet, mais qui se trouvait beaucoup plus exploité, là, c'est la portée politique de l'histoire.

00:14:26: Dans Wicked, on sentait que derrière la façade du magicien Dose et du monde Dose se cachait une potentielle petite dictature ou un empire tyrannique basé sur un gros mensonge.

00:14:37: Mais dans ce nouveau film, on voit vraiment le monde de Dose devenir un état policier.

00:14:43: où le peuple est contrôlé par quoi, par la peur évidemment, une peur qui est entretenue de manière mensongère par un petit nombre de dirigeants, et on se retrouve face à deux types de personnages, t'en parlais tout à l'heure, ceux qui vont se laisser aveugler par la propagande, et ceux qui vont entrer en résistance.

00:14:58: Forcément tout ça fait pas mal écho à l'actualité mondiale, et ce qui est intéressant c'est que John Emchou décide au travers de cette histoire, de ne pas traiter le sujet de manière simanichéenne que ça.

00:15:11: On a des personnages, dans l'occurrence, des animaux qui vont devenir des réfugiés, qui vont tenter de fuir leur pays en passant par des voies souterraines clandestines.

00:15:19: Je ne vais pas vous faire un dessin, mais bon, devant cette scène, ce n'est pas très difficile de laisser des parallèles avec l'actualité.

00:15:26: On a le personnage d'Elphaba.

00:15:28: qui va tenter de persuader et de convaincre le peuple animal de rester à hausse, mais des arguments qui vont rapidement se heurter à la réalité des choses.

00:15:36: Face à elle, il y a donc d'une part le magicien d'hausse et madame morible qui sont les représentants du gouvernement au presseur, et on a deux personnages qui sont entre les deux, la sœur d'Elphaba, que l'égreur et la frustration a poussé à se ranger du côté de l'opresseur, et Glinda, qui quant à elle est totalement aveuglée par pas par hausse, par une construction qu'elle s'est faite depuis l'enfance et qu'il l'empêche en fait de voir complètement ce qui se passe, en tout cas de se l'avouer, de se l'admettre.

00:16:05: C'est la pilule bleue et la pilule

00:16:06: rouge.

00:16:06: Exactement.

00:16:07: Mais c'est comme si elle avait pris un petit peu des deux justement.

00:16:12: Je trouve que son personnage est hyper intéressant de ce point de vue là aussi.

00:16:14: Je trouve que le personnage de Glinda, il est hyper bien écrit dans ce film parce que derrière la façade, derrière les couleurs roses, il y a l'imminence de l'évidence qui va s'imposer à elle.

00:16:24: Et nous en tant que spectateur, on dit il y a un moment, il va y avoir un basculement, et pour moi, en fait, tout le sel de ce film, il était construit sur quand est-ce que Glinda va basculer, quand est-ce qu'elle va avoir la lumière

00:16:35: ?

00:16:35: Parce

00:16:36: qu'elle fait tout elle pour retarder ce moment où elle va devoir faire face à ses propres contradictions.

00:16:41: Donc voilà, je trouve que dans un film à grand spectacle comme celui-ci, un film familial, un film fantastique, nous mettre face à des enjeux politiques pareils, sans les surligner non plus, et de les confronter à des personnages qui représentent une vraie diversité de positionnement.

00:16:55: par rapport à une oppression tyrannique, le faire sans que ça paraisse trop en surface, je trouve que c'est assez admirable pour ce genre de spectacle.

00:17:02: Donc voilà, alors oui, il y a les décors, il y a les chansons, il y a tout ce que vous voulez, il y a le fori qui est créé autour du film, mais il y a aussi tout ça.

00:17:08: Et c'est ce qui donne, je trouve, à ce film, sa densité qui fait que c'est probablement un film qui restera, enfin moi je repense au film fantastique pour le jeune public que j'ai vu dans les années eighte vingt et quatre vingt dix et qui reste encore avec moi aujourd'hui, c'est justement des films qui s'entenaient pas juste à l'histoire de surface.

00:17:24: que le jeune public qui va voir ce film aujourd'hui, dans vingt ans, dans trente ans, il aura une signification pour eux, en fait.

00:17:30: Et ça, je pense que c'est un film qui va durer dans le temps,

00:17:33: enfin,

00:17:34: deux films qui vont durer dans le temps.

00:17:36: Et j'ai hâte de voir les relectures qu'on en aura plus tard avec l'orcul, parce que je... Je pense que c'est un film qui raconte quand même quelque chose de son époque.

00:17:44: Qui raconte quelque chose et qui en même temps, je pense, va également marquer toute une génération.

00:17:50: Je pense qu'il y a une véritable communauté aussi qui s'est créée autour.

00:17:54: Et on pouvait le voir différents rassemblements.

00:17:56: Je pense que je vais un peu trop loin, mais peut-être que dans des conventions, on va avoir pas mal de

00:18:01: cosplay.

00:18:03: Je pense qu'il y a quelque chose qui est en train de se faire autour de cet univers et j'ai hâte de voir ce que ça va donner.

00:18:08: Et puis encore une fois, il est porté par le duo.

00:18:11: et Rivo Grandé qui, toutes les deux, je trouve, incarnent parfaitement le semi-roi de l'actualité.

00:18:16: – Tu

00:18:16: demandes comment elles vont faire pour tourner des films sans l'autre.

00:18:20: maintenant quoi ?

00:18:20: Tellement elles sont !

00:18:21: – Ah c'est clair !

00:18:22: – Elles doivent avoir le blues post-tournage.

00:18:24: – Ah ouais,

00:18:25: c'est clair.

00:18:25: – Bah justement, dans cette partie deux, il y a des séquences tragiques dont le film, très très sombre, je n'en dirais pas plus, mais j'étais contente justement du parti prix de la réalisation.

00:18:36: On est, comme on a dit, dans une atmosphère beaucoup plus épaisse, beaucoup plus... alors niveau musique on retrouve une parfaite cohérence entre le un et le deux.

00:18:44: par exemple les paroles unlimited we are unlimited devient unlimited.

00:18:49: seigneur j'ai chalé.

00:18:50: mais comme jamais le premier volet du coup installe les décisions mais le deuxième il dévoile les conséquences de ces décisions.

00:19:00: c'est un parti pris du compositeur c'est fun short qui a poussé pour que ce film justement ait lieu.

00:19:05: il propose une musique qui illustre parfaitement cette amitié profonde sans oublier que le réalisateur John M. Chou a font sorte de faire chanter, performer ses comédiens en live, ça se sent.

00:19:17: Il y a quelque chose qui est délivré sur le plateau, c'est assez fort.

00:19:20: Au niveau de la réelle aussi, j'ai plus ressenti ce côté presque théâtre.

00:19:24: Je m'attendais à un moment à voir d'ailleurs l'ouverture du film, la partie deux, il y a un rideau, un peu comme aussi le magicien Doze.

00:19:32: Et John M. Chou l'a affirmé en interview, il pensait les séquences comme des tableaux avec des entrées, des sorties marquées, un geste hyper lisible.

00:19:40: Il y a notamment deux scènes en particulier qui m'ont marquée sans trop entrer dans les détails, une ou Glynda.

00:19:45: l'alphabet se retrouve et ça part en Pugila, presque

00:19:48: plus trop dit.

00:19:50: Des personnages apparaissent d'un coup, vraiment, ils popent.

00:19:54: Et ça m'a vraiment fait penser à la comédia d'Al Arte, en fait, avec des outils de cinéma.

00:19:59: Et on a la même grammaire sénique avec une réinterprétation cinématographique du fameux Lazo, de la comédia de l'arté, où ça stab, ça tombe, ça roule, il y a du gag, du chaos sénique.

00:20:09: Et on ressent ces effets théâtraux aussi dans la dernière partie du film, parce que tu disais, ça donne une profondeur au tragique qui est hyper esthétique, mais encore plus grand, l'héroïne du magicien d'os qui entre finalement dans l'histoire jusqu'à sa rencontre ou pas, parce qu'on sait que normalement c'est sa quête, elle doit

00:20:26: rencontrer la... De roti tu parles.

00:20:27: Exactement,

00:20:28: elle doit rencontrer... rencontrer la méchante sorcière de l'Ouest, c'est au summum de ce que le théâtre peut offrir, le spectateur cherche sans cesse le visage de Dorothee, mais en fait c'est pas son histoire.

00:20:37: Et plusieurs fois je lui ai dit mais

00:20:39: elle va se tourner

00:20:40: ou... Ça aurait

00:20:40: presque été dommage du coup.

00:20:41: Et c'est

00:20:42: hyper dommage parce

00:20:43: que... Si elle avait été castée, c'est-à-dire si on avait le visage d'une actrice plus ou moins connue, je pense que ça aurait même menacé de briser l'équilibre qu'il y a entre le casting et très fort.

00:20:53: Donc je trouvais que c'était la bonne idée effectivement de faire ça.

00:20:56: Mais tu le disais il y a aussi des... des artifices qui ramènent au bel buciment du cinéma, qui sont utilisés avec des jeux d'ombre et tout.

00:21:03: On n'en dit pas plus.

00:21:04: Mais ça aussi, ça apporte vraiment un côté palpable à l'ensemble du film.

00:21:10: J'adore

00:21:11: justement, et ce n'est pas la scène de Dorothee, c'est vraiment la scène jusqu'au bout de la méchante sorcière de l'Ouest.

00:21:17: Et le dénouement, il est à l'image de ce diptyque, tu le disais Théry, c'est une vraie fin.

00:21:21: Ce n'est pas juste une suite pour une suite, c'est poétique, c'est romantique et surtout, je me suis réconcilier avec.

00:21:27: et Glinda la bonne.

00:21:28: Mais alors...

00:21:28: Ah ça, totalement, totalement.

00:21:33: Ceci est l'oeuvre de la méchante sorcière !

00:21:37: Qu'est-ce que tu m'as fait ?

00:21:40: Ah là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là

00:22:13: là là là là là là là là

00:22:14: là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là

00:22:22: là là là là là là là là là là là là

00:22:25: là là là

00:22:26: là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là là.

00:22:35: Capter ce qu'on ressentit des différentes générations devant ce film ça m'intéresse de savoir, parce que nous on en parle entre nous, mais avoir le retour de mes enfants par exemple, qui ont six et dix ans, je trouve que ce serait intéressant,

00:22:48: vraiment.

00:22:49: Moi je pense qu'on peut faire vivre ce film au-delà de l'expérience cinématographique, mais même avant d'entrer dans la salle, un peu comme certains films ont créé, tu vois... de l'effet sur les sociaux, de venir tous en rose, etc.

00:23:01: Je pense qu'il y a un vrai truc avec Wikip, de venir comme on a envie de venir.

00:23:05: Faites-le avec vos amis, moi j'y suis allée avec des gens qui sont extrêmement fans mais extrêmement fans et ça pourrait peut-être être la labe cinquième fois qu'on revoit le film et on va chaler de la même manière au même moment et ce sera fabuleux.

00:23:16: Ah c'est absolument génial.

00:23:17: Je pense aussi qu'il faut y aller avec des amis, avec des fans.

00:23:21: Je pense qu'on peut passer un excellent, excellent moment.

00:23:24: C'était le Breakfast Ciné-Club.

00:23:26: Merci d'avoir été avec nous, merci à vous, merci à toutes les équipes

00:23:29: techniques

00:23:29: d'avoir rendu ce podcast possible.

00:23:31: On se retrouve... C'est dit, ça a été dit.

00:23:35: On se retrouve très vite du coup pour un nouvel épisode probablement un peu moins osien mais tout aussi passionné.

00:23:40: C'était donc Weekend Party de une aventure fantastique, un vrai blockbuster de fin d'année et surtout une belle leçon d'amitié.

00:23:46: On se retrouve

00:23:47: bientôt

00:23:47: d'ici là.

00:23:48: Regardez le bon film

00:23:49: !

00:23:49: Ciao !

Nouveau commentaire

Ton nom ou surnom sera affiché publiquement.
D'une longueur d'au moins 10 caractères
En envoyant ton commentaire, tu acceptes que le contenu du champ « nom ou surnom » sera conservé et affiché publiquement à côté de ton commentaire. Utiliser ton vrai nom est optionnel.